Y a écologie et Ecologie

Annoncer à la veille de pics de cha­leur l’interdiction du chauf­fage des ter­rasses c’est‑y pas de la com­mu­ni­ca­tion, ça ?
Et que dire sur l’interdiction, à par­tir de 2022, d’installer des chau­dières au fuel ou au char­bon dans des loge­ments neufs ? Au sein du pays de l’électrique nucléaire, quel pro­mo­teur pour­rait avoir cette idée foutraque ?

Comme ça, ça va dans le sens du poil, sur­tout quand on donne du fric pour chan­ger de voi­ture, moins pour dépol­luer que pour faire tour­ner les usines. C’est l’in­ten­tion qui décompte…

On ne le dira jamais assez, l’é­co­lo­gie doit d’a­bord s’ap­pli­quer dans notre com­por­te­ment quo­ti­dien ; mais il est dif­fi­cile ne pas se faire trai­ter d “aya­tol­lah”, sans doute à juste titre, par madame qui se far­cit l’es­sen­tiel du ménage pen­dant que je pond des textes abs­cons. Remplir la bouilloire alors qu’on a juste besoin de la moi­tié, ou faire bouillir – dans trop d’eau- des pâtes pour quatre – quand on est que deux – et entendre le sem­pi­ter­nel :” On va pas lais­ser ça !” ; faire mar­cher les machines de jour alors qu’on a payé le sur­coût du tarif “heures–creuses”, som­meiller des heures devant les séries télé de l’a­près midi, alors que ne plus entendre la radio les yeux fer­més est moins éner­gi­vore. C’est un peu nor­mal. On oublie faci­le­ment, sur­tout quand a vécu depuis tou­jours dans l’in­sou­ciance, comme on oublie d’é­teindre une pièce en par­tant, parce qu’on va y reve­nir et qu’on n’y revient pas. Ça m’ar­rive trop sou­vent. En revanche, les vieux crou­tons ont peut-être un peu moins de mal à contrô­ler leurs déchets.

À ce pro­pos, cet article de Télérama, pro­pose des solu­tions simples