Commentaire de lecture de la muette d’Arenc

J’ai aimé ce livre, très bien écrit, pour diverses rai­sons qui touchent à mon vécu et un loin­tain pas­sé mar­seillais dans ce quar­tier. Depuis j’ai beau­coup voya­gé dans le monde, beau­coup vu et beau­coup fait ; Mais la puis­sance de l’é­vo­ca­tion, le réa­lisme des situa­tions et la véri­té des per­son­nages m’ont entiè­re­ment per­mis de renouer avec le monde de mon enfance. Bravo Robert DAGANY !! Sincères félicitations.

Roger NORMAND sur amazon.fr
20/09/2016

Une 2ème belle partie

Vraiment super,“Les Nistons d’Arenc”, un régal !
Très bien docu­men­té, j’en ai appris plein sur le viet­nam. Toute cette ten­dresse entre Justin et Zu. Les dia­logues à mou­rir de rire de Zette et modo, et la pois­son­nière d’en face. L’amour fra­ter­nel de ces trois gosses qui vivent les uns pour les autres. Il y a du sus­pens, de la rébel­lion, beau­coup de ten­dresses. Des moments authen­tiques d’entraide, de volon­té, de soli­da­ri­té. Et ce patois de Marseille qui en fait toute l’originalité !
Non vrai­ment très réus­si. C’est un livre qui appelle le soir au cou­cher, qui attend le petit réveil du matin, il remet plu­sieurs couches dès que pos­sible dans des moments de la jour­née, on en a envie.
Bravo, voi­là une 2ème belle par­tie ! A quand la 3ème ? Merci.

Valérie Baudoin
20/03/2016

« Les Nistons d’Arenc », Dagany rempile

Auteur de La Muette d’Arenc (aux édi­tions du Fioupélan, 2011), Robert Dagany pour­suit l’é­tude de ce quar­tier mar­seillais avec Les Nistons d’Arenc, qui sort ces jours-ci en librai­rie, tou­jours publié par Le Fioupélan, que dirigent Jean-Marc Valladier et Médéric Gasquet-Cyrus.
Nous sommes en 1951, et à tra­vers les aven­tures de ces trois éco­liers, Robert Dagany décrit le peuple ouvrier du quar­tier d’Arenc, juste après La Joliette, l’univers des pêcheurs du quar­tier Saint-Jean, le dur quo­ti­dien des mineurs… Au pied du mas­sif de l’Étoile, la vieille langue pro­ven­çale garde encore toute sa cou­leur dans ce par­ler mar­seillais des années cin­quante que Robert Dagany tente de res­ti­tuer le plus fidè­le­ment pos­sible. Un bou­quin savou­reux, qui se déguste comme une made­leine… trem­pée dans l’anis…

wordsfrommars.com
24/02/2016

La muette d’Arenc

Ouvrage très docu­men­té, agréable lire car bien écrit, per­met de retrou­ver les par­ti­cu­la­ri­tés de Marseille mais , au-delà, les sou­ve­nirs d’en­fance de ceux qui sont nés à peu près à la même époque que l’au­teur. Un grand moment de bonheur !

Michèle Lortal sur amazon.fr
23/03/2013

A lire par les “vieux marseillais”

J’ai retrou­vé toutes les expres­sions de mon enfance ain­si que les lieux. Ce livre m’a même ren­due nos­tal­gique et appris confir­mé cer­taines choses.

Mamie sur amazon.fr
29/01/2013

Un délicieux bain de jouvance !

Quel bon­heur que Robert DAGANY ne soit pas né à Marseille ! Si ce fut le cas il n’au­rait pu gra­ver en sa mémoire ces par­ti­cu­la­ri­tés de lan­gage qui sont le nec­tar du par­ler mar­seillais. Pour nous, nour­ris au lait de la bonne Mère, il nous fal­lut de longues années pour décou­vrir pro­gres­si­ve­ment que la France ne savait pas par­ler comme nous. Merci de nous avoir fait remon­ter le cou­rant de la vie jus­qu’à cette fon­taine d’où jaillirent nos pre­miers sou­ve­nirs d’en­fance. Lire la Muette d’Arenc c’est plon­ger avec délice dans un déli­cieux bain de jouvance !

Jean-Marie Delli Paoli
01/10/2012

Que de nostalgie chapitre après chapitre !

Étant natif du Vallon des Peyrards dans la com­mune de Septêmes, j’ai revé­cu tout au long de vôtre livre des pans entiers de mon enfance et ado­les­cence. Je peux dire moi aus­si ”j’y étais”. J’étais à l’é­cole com­mu­nale du Vallon des Tuves, que de simi­li­tudes dans ces quar­tiers ouvriers, que de nos­tal­gie cha­pitre après cha­pitre. Merci pour ces moments magiques.

Hugues Schepmans
05/09/2012

Un talent de dialoguiste…

…Il y a des dia­logues savou­reux, où chaque per­son­nage a son propre accent, et cette langue qui lui est propre, le rend pré­sent, vivant, plus que par une longue des­crip­tion. Et on se fait, en lisant, son ciné­ma. Bref, une adap­ta­tion télé ou ciné­ma­to­gra­phique serait facile…

Léone Alabe (Marie Albe)
01/08/2012

Impatient de découvrir la suite…

… j’ai éprou­vé grand plai­sir à suivre les aven­tures des per­son­nages. Je suis déjà impa­tient de décou­vrir la suite … C’est d’emblée que j’ai été séduit par le récit, les per­son­nages, par la manière dont l’au­teur a su marier avec bon­heur le tableau de la vie quo­ti­dienne dans ce Marseille de l’après-guerre…

Pierre Gadret, Picard de Lyon
31/07/2012

Régalée et rajeunie !

…mer­ci pour ce chef d’oeuvre qui m’a replon­gée dans mon arri­vée à Aix en 52 puis Marseille… Je me suis réga­lée et rajeu­nie en retrou­vant toutes les expres­sions qui m’a­vaient tant mis en posi­tion d“estrangère” au début de mon séjour… Le clou, c’est la conver­sa­tion dans le bus à la fin !

Odette Jeggli (pari­sienne)
15/07/2012

Bon dieu, j’attends la suite maintenant !

A tout dire, j’ai eu dans les pre­miers cha­pitres un peu de mal à entrer dans l ‘bazar. Je me disais : “Il en fait bien du chi­chi pour racon­ter com­ment s’est cas­sé la gueule la poudre à café “…Je m y suis habi­tué. Puis , y a eu la ran­gée cen­trale de 203, l’ac­cou­doir et l’o­deur de voi­ture neuve. Là, j’y étais et j ai plus lâché le guidon.
Bon dieu, j’at­tends la suite maintenant.
Après les Ritals on a bien eu les Russkoffs.

PS : ma mère a man­gé la Muette d’Arenc en 5 jours
A l’a trou­vé ça génial ! Donc ça marche aus­si avec les pei­neux de Picardie !

Jean-Michel Mouron (picard)
05/06/2012

Plein d’humour et d’émotion…

… j’a­doooooore cette façon d’é­crire très ima­gée, sub­tile, sophis­ti­quée dans le sens où l’on sent que les mots sont choi­sis, pesés. C’est très tou­chant, plein d’hu­mour et d’é­mo­tion, ça ne juge pas, ça raconte sim­ple­ment mais avec carac­tère. C’est très bien docu­men­té, j’ap­prends plein de choses, et comme c’est à un enfant que ça s’a­dresse, je com­prends tout !…Marseille, l’Algérie, le Vietnam, la guerre à tra­vers les pays d’Europe, les immi­grés, et tout et tout…

Valérie Baudoin (ardé­choise)
01/06/2012

Loin de tout folklore…

Avec quelle émo­tion et quel plai­sir j’ai pu, jour après jour, me plon­ger dans ce Marseille des années 50 que vous res­sus­ci­tez avec tant de force, de finesse, de fidélité.…

Jean Cabriès (La Calade, Marseille)
04/05/2012

Un dosage fin entre sérieux et humour

Je viens de finir “La muette d’Arenc”, et …/..j’en ai vrai­ment beau­coup aimé la lec­ture. Je trouve que la nar­ra­tion est bien menée et R. Dagany a su sor­tir des rouages de ceux qui se sont piqués de faire du mar­seillais à l’é­crit. J’ai aus­si beau­coup aimé l’ins­crip­tion du texte dans l’his­toire des années d’a­près-guerre, hors de toute lour­deur ou de tout didac­tisme, dans un dosage fin entre sérieux et humour(il y a des pas­sages où je me suis vrai­ment mar­ré). De plus, je me suis rap­pe­lé cer­tains aspects de la vie quo­ti­dienne mar­seillaise de ces années-là.
Bref, un vrai régal…

Alain Giacomi
07/04/2012

Ce qui m’a le plus impressionné…

C’est le roma­nesque je crois qui assure le lien et qui m’a le plus séduit : la mort éton­nante de Diêm, son car­net à cacher, à trans­mettre, la décou­verte de la double cave, la quête d’un che­min sou­ter­rain pour arri­ver au port… Le roma­nesque, c’est aus­si le mys­tère des per­son­nages prin­ci­paux, la Muette sur­tout qui donne un beau titre au livre (c’est d’ailleurs plu­tôt para­doxal d’en­ve­lop­per ain­si dans le mutisme un ouvrage de 500 pages). J’ai trou­vé dans un pre­mier temps qu’on n’ac­cor­dait pas suf­fi­sam­ment d’im­por­tance au per­son­nage épo­nyme. Il me sem­blait que Zette ou Sissou étaient mieux trai­tées. Mais à la réflexion son retrait, comme son mutisme, est un leurre. Elle est pré­sente d’une pré­sence en creux. La Muette dit l’his­toire qui ne se dit pas, l’his­toire des vain­cus et de leur misère. Ce livre nous rap­pelle que la Guerre d’Espagne, la Guerre du Vietnam, tout autre évé­ne­ment his­to­rique sont pré­sents dans une ville pour peu que des êtres les apportent avec eux- qu’ils en témoignent expli­ci­te­ment ou non. Sans la Muette, sans Diêm, per­son­nages tra­giques vic­times comme des héros de Sophocle des frères ou du fils, que serait une ville, et que serait ce livre sinon un aimable diver­tis­se­ment régio­nal, comme il y en a tant. Pour le style, après avoir dit plus haut tout le bien que je pen­sais du réa­lisme de l’é­cri­ture, com­ment à pré­sent la cri­ti­quer ? Barthes nous a appris que le style est l’ab­sence du bien écrit ; or le bien écrit n’est pas absent de ce livre. Il y a, çà et là, à mon goût, trop d’ad­jec­tifs. Les adjec­tifs sont d’au­tant plus visibles s’ils sont à la mode aujourd’­hui : impro­bable, incon­tour­nable, sur­réa­liste, et, pour l’ac­cent, à cou­per au couteau.
La ques­tion du point de vue est mal­gré tout, plus impor­tante : le por­trait charge du mili­tant de la CGT sent trop le règle­ment de comptes pour qu’on n’en soit pas gêné quand on a habi­tuel­le­ment de la sym­pa­thie pour ceux qui luttent. Son contra­dic­teur, l’ai­mable Nanet, plaide pour les jaunes. Avec modé­ra­tion certes, (on est dans le bar des cocos), mais bien loin du contexte de guerre de classes des années 50, du recy­clage US des nazis et col­la­bos en fuite, du finan­ce­ment par la CIA des orga­ni­sa­tions et offi­cines anti-ouvrières. Le cha­pitre 26 s’in­ti­tule : La leçon de poli­tique. Quelle est la leçon ?

Jean-Louis Ribeira (tou­lou­sain)
09/03/2012

Une promenade marseillaise, bonne et vivante…

…un bon pavé de lec­ture assai­son­né aux sou­ve­nirs (un tiers), sau­pou­drés d’ac­cent (un tiers), d’a­mour, d’hu­mour et de vie (un tiers), et pour cor­ser le tout, un grand tiers d’eau, bien sûr !
Comme Echinard, je ne peux que sen­tir et dire : “j’y étais !”, tant cette pro­me­nade mar­seillaise était bonne et vivante !
Un grand merci.

Jacques Gastinel
04/03/2012

Heureux de lire ce livre

Je suis à moi­tié du livre et déjà, j’aime beau­coup ce que vous avez réus­si à faire pour ce récit en trans­met­tant l’ac­cent de Marseille dans l’é­cri­ture, je l’en­tends par­fai­te­ment… Mais je reste per­tur­bé pour n’a­voir jamais eu connais­sance de la tra­gé­die des mili­tants tros­kystes viet­na­miens. J’étais à l’é­poque mili­tant au PC, et mon action était réser­vée à libé­rer Henri Martin et, quand même, pour la fin de cette guerre…
Pour l’en­fance, je me sou­viens à tra­vers ce récit de moments sem­blables, bref je suis heu­reux de lire ce livre, merci !

Claude Ballanger (pari­sien)
15/02/2012

Une justesse saisissante

Avec ses 528 pages répar­ties en 49 cha­pitres voi­ci – paru aux édi­tions Le Fioupélan – sans doute le livre le plus volu­mi­neux jamais publié dans le genre « Littérature mar­seillaise ». Et, je vous le dis tout de suite, c’est aus­si l’un des meilleurs.
Il a pour auteur Robert Dagany, qui fut un jour­na­liste talen­tueux (presse écrite et sur­tout radio­pho­nique) durant près de cin­quante ans à Marseille. Son titre : « La Muette d’Arenc ; Marseille 1950 ». Il ne s’agit ni d’un roman ni d’un récit – du moins ne lit-on aucun de ces deux mots sur la cou­ver­ture – mais il relève un peu de l’un et de l’autre.
Le nar­ra­teur se rap­pelle sa vie de jeune gar­çon d’une dizaine d’années, natif d’un vil­lage du Grésivaudan, débar­qué avec sa famille au quar­tier popu­laire d’Arenc – pro­non­cez « Arèn », proche du Port. C’est l’immédiat après-guerre. La vie est dif­fi­cile ; il y a des conflits sociaux, des grèves. Mais le gamin des Alpes a tôt fait de deve­nir un minot du quar­tier. Il va à l’école du Bachas, il s’y fait des copains, il se lie d’amitié avec deux d’entre eux qui l’entraîneront dans une affaire énig­ma­tique liée à la Guerre d’Indochine ; toute une aven­ture ! Années d’apprentissage de la vie pour le jeune Edouard (ses col­lègues l’appellent « Douar ») et d’immersion dans un quar­tier où la convi­via­li­té et l’entraide ne sont pas de vains mots.
Robert Dagany – dont c’est le pre­mier livre publié – excelle à res­ti­tuer le cli­mat de son enfance mar­seillaise autour de 1950. Il le fait avec un soin et même une méti­cu­lo­si­té extrêmes, un luxe de détails inouï, dont tout lec­teur qui a vécu en ce temps-là ou qui en a enten­du un tant soit peu par­ler ne peut que s’enchanter. Rien de pesant dans ces évo­ca­tions, au contraire : un style gou­leyant et léger, qui coule de source ; et ce d’autant mieux – et c’est la grande ver­tu de ce livre – que le par­ler mar­seillais de l’époque s’y exprime avec une jus­tesse sai­sis­sante, pas seule­ment par le voca­bu­laire mais par la tour­nure même des phrases, les accents toniques et toutes les nuances d’un lan­gage oral admi­ra­ble­ment trans­crit. Là où d’autres se contentent de par­se­mer leur prose de sté­réo­types, Dagany, fort de sa mémoire d’enfant d’Arenc autant que de ses col­lectes d’entretiens réa­li­sées dans sa car­rière jour­na­lis­tique auprès de per­sonnes âgées des quar­tiers, nous donne un livre d’une authen­ti­ci­té rare. A quoi s’ajoute sans cesse en fili­grane, une vraie ten­dresse pour son quar­tier à lui et pour ses gens.

Jacques Bonnadier, Radio Dialogue
08/01/2012

Pas besoin d’être Marseillais…

Super bou­quin ! Pas besoin d’être Marseillais pour se réga­ler à la lec­ture de ce livre.Un grand moment de bon­heur, il se suf­fit de se lais­ser por­ter par la nar­ra­teur pour par­ta­ger d’in­tenses moments de bonheur.
L’humour, la ten­dresse se mélangent par­fois à la mélan­co­lie, voire la tris­tesse mais le plai­sir est tou­jours pré­sent et nous accom­pagne tout au long de ce récit.
Récit qui repré­sente tout de même 520 pages mais qui se lit comme une nou­velle qui en com­por­te­rait 25…
Je recom­mande vive­ment cet ouvrage et attend avec impa­tience le pro­chain livre de cet auteur.

Soon 73 (savoyard) sur libfly.com
23/12/2011

Tendresse et vivacité du ton

Merci et bra­vo ; en par­ti­cu­lier pour ce qui est de la ten­dresse et de la viva­ci­té du ton, tein­té de légère moquerie…

Michèle Gilbert
21/12/2011

Un coin inconnu de moi

Joli coup, Monsieur Robert.
Moi qui ne connait Marseille que depuis 1956, j’ai tou­jours été inté­res­sé par la vie des quar­tiers. Mais les récits sont rares et celui-ci , en dehors du côté plai­sant de sa lec­ture, dévoile un coin incon­nu de moi.
Merci, Monsieur Robert

André Gastinel
20/12/2011

la muette d’Arenc “un livre” qui va vous parler !!!!

Merveilleux, ce livre me replonge dans mon enfance fait remon­ter pleins de sou­ve­nirs “que du bon­heur” à conseiller à tous ceux et celles qui ont connus ou veulent décou­vrir une fabu­leuse page de l’his­toire de Marseille avé l’accent !

Dany31, sur le site amazon.fr
03/12/2011