Johnny et les autres

Une sta­tue du grand homme à Vivier pour venir s’y recueillir… Aller à Saint-Barthélemy, sur sa tombe, c’est trop cher, peuchère !

Ils sont là, très nom­breux, à venir pleur­ni­cher à la mémoire de qui ? Un chantre de la liber­té ou de l’a­mour uni­ver­sel ? Un poète huma­niste ? Un pen­seur philanthrope ?

Non… Ils ne savent même pas où est enter­ré Brassens… Ils viennent, aus­si déca­tis que leur idole à sa mort, ver­ser des larmes de cro­co­dile sur des sou­ve­nirs, sur leur enfance, sur leur ado­les­cence, sur leur jeu­nesse. Ils ont per­du leur “dou­dou”…

“En même temps” il y a ceux qui agissent, au risque de leur vie, ou de leur liber­té, pour sau­ver des femmes vio­lées, des hommes tor­tu­rés, des enfants orphe­lins… Et on les envoie “à dache” ou en prison. 

Il y a vrai­ment, là, de quoi pleurer… 

Allez les Bleus !